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EPISODE 46 : LE PRINTEMPS NOUS REVIENT

 
 
 
Titre : Roberto et le miraculeux voyage de l'Amour  
 
dans 
 
“ Le printemps nous revient ” 
46-ième épisode 
 
 
 
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali (Auteur) 
casali-emilien1@orange.fr 
 
 
 
Première partie de la pièce qui a pour titre : « L'oeuf à la licorne » (Pièce 6 de la série théâtrale 2012/2013 « Roberto et la colombe d'or) 
 
Episode 6 comporte trois parties issues de la série : « Roberto et le miraculeux voyage de l'amour » 
Partie 1 (Episode 46) : « Le printemps nous revient »  
Partie 2 : (Episode 47) : « Le secret bien gardé de la colombe » 
Partie 3 (Episode 48) : « L'oeuf à la licorne »  
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Maria Miflor pour leur participation au concours de dessins " Surprise, SURPRIZE - Fin Hiver 2013" 
Adela Barbu, Andra Stoenescu, Theodora Popescu, Simina Mogosanu, Sergiu Malai, Mihai Idita,  
Andra Vijulie, Alexandra Dediu, Andreea Petrescu 
 
 
 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Maria Miflor pour leur participation au concours de dessins - AUTOMNE 2016 " 
Andreea Anghel, Alexandra Fratica,Cristiana Catana, Denisa Banu, Raluca Andreescu, Rebeca Geampana, Andreea Vizitiu, Cosmina Bacioiu,  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
Le soleil se lève à l’aube… 
 
Nous sommes à la fin de l’hiver… le temps est très doux… 
 
L’action se déroule à côté du port de l’île des vents harmonieux, petit îlot planté au milieu d’un océan dont le flux et le reflux des vagues géantes (marée haute ou marée basse) apparaissent et disparaissent au galop à intervalle irrégulier au cours d’une journée et ce, en fonction des caprices de la météo et d’autres phénomènes inexpliqués par la science… 
 
« Le château de la voie Dorée » est situé au pic de la colline de l’îlot perché sur les branches d’un gigantesque arbre majestueux enraciné dans le sable…  
 
Miss Maryl est placée sur le balcon et observe l’horizon à l’aide d’une paire de jumelles… 
 
Des hirondelles passent dans le ciel… 
 
Anabella (chatte rose gris) est placée à côté de Roberto qui est assis sur un rocher, les yeux collés sur le livre d’or…  
 
Les deux personnages font face à la mer qui s’est retirées suite au reflux de la mer… 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or), assis sur un rocher, le livre d’or à la main, grand ouvert 
« Cher Roberto,  
Une toute petite lettre pour vous, parce que je veux vous parler seulement d’une surprise qu’on m’a faite à Noël. Je souhaitais avoir un ami en qui avoir confiance et qui ne me juge pas même quand je fais des fautes. C’était la Veille de Noël et mon unique désir était celui d’avoir un ami. Le temps passait et j’étais triste parce que mon rêve ne devenait pas réalité. Mais voilà que papa est venu me faire une grande surprise : dans un petit panier se trouvait mon nouvel ami, un chiot mignon que j’aime beaucoup. » Amicalement, Oana. 
NOUVELLE N°130 de Mademoiselle Oana Serban, V-e A Collège National Stefan Velovan – Professeur coordinateur : Maria Miflor (28.02.2013) 
 
Un papillon en or sort du livre et s’envole… 
 
 
ANABELLA (Chatte rose gris)  
Je n’aperçois plus la goélette, Roberto ! (Un temps) Ohé ! Tu m’écoutes ? 
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or), assis sur un rocher, tourne les pages du livre d’or 
Un instant, ma fille… je réfléchis... 
 
ANABELLA (Chatte rose gris)  
Tu réfléchis trop. 
 
 
 
 
 
 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), apparait à hauteur de Roberto et d’Anabella 
Hello, les amis ! Pardon de vous déranger… mais il faut que je m’en aille.  
 
 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), saute dans les bras d’Alioth 
Tu t’en vas déjà, ma bonne étoile ?! On n’a pas encore joués ensemble. 
 
 
 
 
 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Le jour se lève, Anabella et je n’ai pas envie d’attraper un coup de soleil.  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), saute dans les bras d’Alioth 
Je peux venir avec toi, mon beau chevalier ? 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Impossible ! Ce matin, je dois m’entretenir en privé avec Madame la lune.  
 
 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), saute dans les bras d’Alioth 
Un jour, tu m’emmèneras dans l’espace avec toi? 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Si tu me promets de ne plus t’enfuir comme hier soir ?  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), dans les bras d’Alioth 
Je ne me suis enfuie nulle part. 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Tu as quitté la table dix minutes avant l’arrivée du dessert.  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), dans les bras d’Alioth 
Tu dis n’importe quoi. 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Petite coquine ! Crois-tu que je ne t’ai pas vue traîner devant la citadelle de Capidava ? 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), dans les bras d’Alioth 
Où ça ? 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Sur les rives du Danube ! Ne fais pas l’innocente ! Tu sais très bien ce que je veux dire. 
 
 
 
 
 
 
 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), dans les bras d’Alioth 
Ne crie pas si fort, voyons ! (Elle lui parle à l’oreille) En dehors de toi, personne n’a remarqué mon absence au cours du repas de Noël.  
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Dis-moi, coquine, je peux savoir comment tu as fait pour te déplacer de l’île des vents harmonieux jusqu’à la citadelle en quelques secondes seulement ?  
 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), dans les bras d’Alioth 
Je ne peux rien te dire, coquin. C’est un secret entre moi et moi. 
 
 
 
 
 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
J’ignorais que tu avais le pouvoir de te téléporter d’un endroit à l’autre comme par l'effet d'une baguette magique ?! 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), dans les bras d’Alioth 
La seule chose que je peux te dire, coquin, c’est que je suis allée porter secours au bonhomme de neige et à sa fiancée qui étaient en danger.  
 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Un geste qui t’honore, ma jolie !  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), dans les bras d’Alioth 
J’ai accompli mon devoir. 
 
 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), avec Anabella dans ses bras 
Et modeste avec ça ! 
 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or), assis sur un rocher, le livre d’or à la main, grand ouvert 
Je vous dérange, peut-être ?... j’ai manqué quelque chose ? 
 
 
 
ALIOTH (l’étoile de la grande ourse), dépose Anabella sur le sol 
Je disais à Mademoiselle Anabella qu’une belle journée s’annonçait pour vous. 
 
 
 
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or), se lève, le livre d’or à la main 
Tant mieux ! Comme ça, je vais pouvoir réfléchir à la suite de l’aventure au grand air !... enfin… si toutefois j’arrive à trouver l’inspiration !? 
 
 
 
 
 
 
LE CHEVALIER ALIOTH, (étoile de la grande Ourse)  
Je fais confiance à ton imagination pour ce faire. 
 
ROBERTO, assis sur un rocher 
Toujours aussi optimisme, Alioth, mon ami Alioth ! 
 
LE CHEVALIER ALIOTH, (étoile de la grande Ourse)  
Ces temps-ci, l’amour me donne des ailes ! 
 
ROBERTO, assis sur un rocher 
Vraiment ? 
 
 
 
 
 
LE CHEVALIER ALIOTH, (étoile de la grande Ourse)  
« Quand on aime quelqu’un, 
Celui-ci devient unique, 
Etoile du matin. » 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), plonge dans les bras de Roberto 
« L’harmonie naît 
Dans le coeur 
Et quand elle éclate, 
Devient amour ! 
C’EST QUOI L’HARMONIE ? 
L’arc-en-ciel après la tempête 
Les couleurs de la paix 
Un coup d’œil qui devient un sourire 
Un enfant qui embrasse sa mère 
La main blanche qui serre la noire 
La sœur de Noémie qui attend un bébé 
Moi avec mon petit copain 
Voilà c’est l’harmonie ! » 
Poème N° 40 (L’HARMONIE) de Manraj, Luca, Lorenzo, Martina F. Gaia P – classe 1B- collège A. Moro Olgiate O. Italie - Prof. Canavesi Donata (25.02.2013) 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE CHEVALIER ALIOTH, (étoile de la grande Ourse), s’envole dans le ciel 
Bonne journée, mes amis !  
 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 2 
 
Roberto se rassoit sur le rocher et plonge le nez dans le livre d’or… 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), frappe sur l’épaule de Roberto 
Je n’aperçois plus la goélette, Roberto ! 
 
Un long silence… 
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or), assis sur un rocher, le livre d’or à la main, grand ouvert 
Que dis-tu, Anabella ? 
 
ANABELLA (Chatte rose gris)  
Tu as encore la tête ailleurs. Décidément… 
 
 
 
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or), assis sur un rocher, le livre d’or à la main, grand ouvert 
Je réfléchis… à propos du chapitre 10… je n’arrive pas à écrire l’histoire…  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), referme le livre 
Tu ferais mieux de vivre l’histoire avant de la raconter.  
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or), assis sur un rocher, le livre d’or à la main, refermé 
Comment ça ? 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), se saisit du livre d’or 
Prépare ta valise, mon coco ! Une longue marche nous attend dans le désert.  
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or) 
Je ne retourne pas là-bas.  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), le livre d’or à la main 
Mais alors, comment comptes-tu faire pour rattraper la goélette ?  
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or) 
Quelle goélette ?  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), le livre d’or à la main 
Je crois bien que la Salamandre a disparu du port cette la nuit !? 
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or) 
Quoi donc ? Et c’est seulement maintenant que tu m’avertis ?  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), le livre d’or à la main 
Monsieur l’écrivain était plongé dans ses pensées, alors je n’ai pas osé le déranger.  
 
ROBERTO (Chapeau noir à plume d’or), se lève  
Que va-t-on devenir ?... Comment va-t-on quitter l’île ?  
 
ANABELLA (Chatte rose gris), le livre d’or à la main 
Et si on traversait le désert à bicyclette ?... je l’ai fait l’autre jour en compagnie de Billy et du bonhomme de neige… tu verras, c’est super ! 
 
LA COLOMBE, surgit 
Un phénomène étrange s’est produit cette nuit, Roberto. En se retirant, les vagues de la mer ont emporté la Salamandre. Préviens nos compagnons, on lève le camp dans dix minutes ! (Elle se pose sur le sol)  
 
ROBERTO 
Où veux-tu aller, ma jolie colombe ? A cette heure-ci, tout le monde dort encore.  
 
LA COLOMBE 
Nous n’avons pas une minute à perdre. Je dois les sortir du lit. 
 
ANABELLA (Chatte rose gris), le livre d’or à la main, grimpe sur le dos de la colombe 
Je viens avec toi !  
 
La colombe s’envole en direction du château avec Anabella sur son dos… 
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 3 
 
ROBERTO (Chapeau noir) se tient à hauteur du rocher et contemple l’horizon  
Nous voilà bien dans l’embarras !  
 
MISS MARYL (Une paire de jumelles autour du cou), surgit avec une ombrelle et plusieurs enveloppes dans une main 
« De vastes plaines qui s’étendent, 
Des cieux profonds, 
Tous tes contes et tes légendes 
Mon pays aux beaux yeux ! 
 
Mes parents incomparables, 
J’aime leurs mains qui protègent 
Et que je peux toujours comprendre. 
Tout en eux me rend fière. 
 
Le vent et la pluie douce 
Viennent manger ma tristesse 
Et, quand le soleil m’embrasse, 
Je retrouve le courage de danser. » 
Poème N° 43 (Pour vous) de Mademoiselle Petra Theodora Safta, V-e C, Collège National Stefan Velovan – Professeur coordinateur : Maria Miflor (12.03.2013) 
 
ROBERTO (Chapeau noir)  
Vous tombez bien, Miss Maryl ! Vous voulez bien me prêter votre paire de jumelle.  
 
Roberto se saisit de la paire de jumelles et observe l’horizon…  
 
MISS MARYL, une ombrelle et plusieurs enveloppes dans une main 
Le printemps nous revient !  
 
ROBERTO (Chapeau noir), observe l’horizon avec sa paire de jumelles 
Il ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.  
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre 
Quelque chose ne va pas, Roberto ?  
 
ROBERTO (Chapeau noir), observe l’horizon avec sa paire de jumelles 
Nous sommes coincés dans l’île…. les vagues ont emporté notre goélette dans le désert…. nous ne pouvons plus poursuivre notre voyage « par-delà et là pour ».  
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre 
Nous n’avons pas toujours voyagé à bord de la Salamandre.  
 
ROBERTO (Chapeau noir), observe l’horizon avec sa paire de jumelles 
Que voulez-vous dire par là ? 
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre 
Il existe d’autres moyens de transport. 
 
ROBERTO (Chapeau noir), place la paire de jumelles autour de son cou 
Pas question de faire de la bicyclette dans le désert. 
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre 
Ce n’est pas ce que je voulais dire.  
 
ROBERTO ((Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou) 
Je ne ferai pas de la marche à pied non plus. 
 
MISS MARYL, lui tend une enveloppe 
Dans ce cas, je vous propose d’éplucher votre courrier matinal en attendant l’arrivée des secours.  
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou) 
De quoi s’agit-il ? 
 
MISS MARYL, une ombrelle à la main, lui tend l’enveloppe 
De bonnes nouvelles en perspective ! Si vous voulez bien commencer par celle-ci.  
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou), se saisit du message qu’il lit à voix haute 
« Roberto, 
Grâce à ta sublime amitié avec presque tous mes copains, j’ai gagné le courage et l’envie de traduire mes humbles sentiments en expression et, en même temps, d’entreprendre un voyage à rebours dans mes vacances d’hiver. 
C’était un séjour merveilleux que je n`oublierai pas. 
Même si j`avais prévu d`aller à la montagne, cette année, nous avons opté pour un séjour passé à la maison dans l’inséparable famille. Les gâteaux ont adouci et aromatisé nos coeurs romantiques. 
« Rien ne vaut les vacances d’hiver passées avec vos proches, et peu importe où vous êtes, que ce soit à la maison, dans les montagnes ou dans un autre pays. »  
Cette fois-ci, je suis resté chez moi, dans l’endroit le plus chaleureux et accueillant du monde et j’ai eu comme récompense de la neige insidieuse, douce et astucieuse. Et qu’ai-je n’aie jamais vue, ou, du moins, depuis des années : il m’a semblé que la montagne est venue chez moi. 
J`ai passé le Nouvel An avec des amis et, à la fin de la fête, quelqu’un a proposé de couronner cette soirée avec beaucoup d`histoires accompagnée d’une tasse de thé chaud. Tout s’est passé comme dans un siège décrit par Giovanni Boccaccio dans son célèbre roman :  
« Les contes se déroulaient avec abondance, tout comme les neiges éternelles. Nous n’avions qu’un souci, celui de ne pas casser le fil des merveilles narratives; c’était comme si nous créâmes le monde des paroles et que tout ce que nous disions acquérait du corps et devenait aussi visible que nous et se rangeait harmonieusement « in situ. » 
À la fin, je pouvais m’entêter d’affirmer que c’était moi qui ait neigé!  
Et j’ai instamment neigé, croyez-moi! J’insupporte maintenant mon manque d’emploi métaphysique : tout ce que j’ai à faire, c’est de reproduire des connaissances ou des méconnaissances, ça n’a pas d’importance, l’important est le pouvoir du rêve! 
Dans l’attente des vacances suivantes et de notre future rencontre épistolaire, je te salue chaleureusement, Roberto, tout en te souhaitant bonne chance dans ta vie quotidienne et pas seulement ! 
Harmonieusement,  
NOUVELLE N°100 de Monsieur Valentin Drând, IX-eD, COLLÈGE NATIONAL”TUDOR VLADIMIRESCU”, TÂRGU-JIU, ROUMANIE- prof. Coordinateur : R. Calotă (27.01.2013) 
 
Après quoi, le message disparait des mains de Roberto comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
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ACTE 1 / SCENE 4 
 
Le temps devient nuageux… 
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre, entraîne Roberto vers le port 
Allons faire un tour sur le port ! J’aperçois Sylvestre et sa fiancée ! 
 
Sur le port, on aperçoit Sylvestre (canne à pêche à la main) en compagnie de Martisoara (fil de pêche à la main) qui marchent à l’endroit où la mer s’est retirée, le sol recouvert de gadoue…  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), tient un fil de pêche 
N’allez pas si vite, Sylvestre, j’ai du mal à vous suivre !  
 
SYLVESTRE (canne à pêche à la main) 
Il n’y a que ça de vrai : aller à la pêche de bon matin !  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), tient un fil de pêche 
J’ai du mal à me déplacer dans cette gadoue !  
 
SYLVESTRE (canne à pêche à la main) 
Un peu de nerf, ma chère !  
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre, apparait à hauteur de Sylvestre t Martisoara en compagnie de Roberto 
La mer s’est retirée, mon brave pêcheur ! Vous risquez de vous enlisez dans la gadoue.  
 
SYLVESTRE (canne à pêche à la main) 
Rien de tel que la pêche de bon matin pour remettre les idées en place ! 
 
ROBERTO (une paire de jumelles autour du cou)  
Ne faites pas l’andouille, Sylvestre ! Il n’y a pas de poissons à marée basse.  
 
SYLVESTRE (canne à pêche à la main), ramasse un coquillage 
Non, mais il y a des coquillages et des crustacées.  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), tient un fil de pêche 
Vous êtes vraiment têtu, mon ami, j’ai de la boue jusqu’au genou ! 
 
SYLVESTRE (canne à pêche à la main), ramasse des coquillages 
Je suis sûr qu’en s’y mettant à plusieurs, on pourrait facilement remplir la marmite pour ce midi.  
 
 
 
 
 
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou), ramasse des coquillages 
L’arrivée du printemps vous donne des ailes, Sylvestre. Ce qui n’est pas du tout mon cas. 
 
Tout le monde ramasse des coquillages ensuite, sauf Miss Maryl… 
 
Soudain, de la neige tombe du ciel… 
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre 
Et voilà qu’il neige à présent !  
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou), ramasse des coquillages 
Ce qui ne va pas arranger nos affaires ! 
 
MIHAELA WONDER PLUME (papillon arc-en-ciel), apparait à hauteur de Roberto 
« Cher ami, 
Quand les premiers flocons de neige descendent sur la terre, la joie ouvre les chambres du coeur, en les couvrant avec le voile blanc de la prospérité. Le sentiment est unique et je me sens comme un petit enfant qui aperçoit les yeux doux de sa mère. Le regard de glace de la vieille dame qui s’appelle l’Hiver, partage des papillons blancs dans l’air. Ses bras vitreux embrassent la ville entière. Son corps mince peut être vu parmi les collines. De temps en temps, elle offre un sourire froid qui partage des frissons. J’aime rester dans la maison en regardant sur la fenêtre la promenade de Madame l’Hiver dans notre petite ville. 
 
Quand j'étais petite, j’attendais avec impatience l’arrivée des vacances d’hiver parce que, à mon avis, c’est la plus belle période de l'année. Le Noël, le bon Père Noël, la Nativité, l’esprit de ces moments rompus du paradis, je les ai passés avec toute la famille et les amis, donc, les personnes importantes de ma vie. Voilà, pourquoi j’aime l’hiver ! Parce que c’est la saison la plus généreuse avec nous. 
 
Cet hiver, j’ai été entourée de beaucoup d’amour et la joie à remplir le jardin de mon âme avec son plus doux parfum. J’ai passé un Noël merveilleux. J'ai été charmée par les noëls qui ont rempli mon âme de beauté, d’émotions et d’histoires magiques. Nous avons cuisiné des plats traditionnels qui nous ont enrichi le repas de Noël. Je me suis senti très bien ! Je me suis envolé en traîneau sur la pente et puis, nous avons bu du chocolat chaud. On ne sent pas le froid de l’hiver quand on est entouré par des êtres chers. 
 
Mon cher ami, comment as-tu passé tes vacances d’hiver ? Est- ce que tu as passé de beaux moments ?  
 
Maintenant, je me prépare pour la nouvelle année. J'ai beaucoup d'émotions quand je pense que cette année je dois soutenir l’examen de baccalauréat. Je crains quand je pense à ce moment, mais j'espère que tout va très bien… 
 
J’attends avec impatience ta lettre de réponse et je te souhaite une très bonne année, pleine des réalisations. Que toute la joie du monde soit avec toi ! 
Je t’embrasse ! 
Avec beaucoup d’amitié, Mihaela 
NOUVELLE N°101 de Mademoiselle Mihaela Botezatu, XII-ème B du Lycée Théorique “Anghel Saligny”, Cernavoda, Roumanie - Professeur coordinateur : Giovana Dinca (28.01.2013) 
Mihaela Wonder Plume (Papillon arc-en-ciel) disparait des lieux comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
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ACTE 1 / SCENE 5 
 
La neige cesse de tomber… 
 
Le ciel s’éclaircit… 
 
Les hirondelles repassent dans le ciel… 
 
SYLVESTRE, pousse un cri 
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Je viens de me faire pincer !  
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre 
Ça fait partie des risques du métier, Monsieur Sylvestre ! 
 
ROBERTO (chapeau noir sur la tête) 
On ferait mieux de rentrer, mes amis. 
 
SYLVESTRE 
Pas question ! J’y suis, j’y reste !  
 
Un scarabée d’or sort de dessous une grosse pierre… 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), pousse un cri en direction de Sylvestre 
Attention ! Une grosse bête vous attaque !  
 
SYLVESTRE, nez à nez avec le scarabée d’or qu’il menace avec sa canne à pêche  
Ne t’approche pas de moi, vilaine bête, ou bien je te tords le cou ! 
 
LE SCARABEE D’OR, placé sur la grosse pierre, se tient sur deux pattes  
« Il n’y a pas tant de fleurs dans le jardin, 
Dans la mer pas assez de poissons, 
Il n’y a pas tant de feuilles dans l’arbre 
Et la pluie n’a pas assez de gouttes pour chanter 
Et pour porter ma joie. Parce que, voilà ! » (Poème N° 44 – Partie 1) 
 
SYLVESTRE, nez à nez avec le scarabée d’or qu’il menace avec sa canne à pêche  
Et en plus de ça, tu fais le gros malin !  
 
LE SCARABEE D’OR, grimpe au bout de la canne à pêche de Sylvestre  
« Les oiseaux chantent et j’en suis contente 
Les enfants jouent et, en criant, les accompagnent. 
Ma sœur n’est pas malade et je ne suis pas triste, 
Ma copine est très aimable 
Elle m’a dit hier soir que j’étais jolie dans ma robe rouge. 
Mon chien dort dans sa petite maison 
Il n’est pas propre, mais je l’aime toujours. 
Mon père peut lire son journal, 
Ma mère peut soigner ses fleurs. 
Nous sommes là, toute la famille. 
Moi, je suis heureuse et je donne des gâteaux à ma poupée. »  
(Poème N° 44 – Partie 2) 
 
SYLVESTRE, nez à nez avec le scarabée d’or placé au bout de sa canne à pêche  
Tu te paies ma tête, c’est bien ça ?... Je te préviens…  
 
LE SCARABEE D’OR, placée au bout de la canne à pêche de Sylvestre 
« Je voudrais ouvrir la porte de la maison pour inviter mes amis, 
Pour inviter les professeurs qui aiment les enfants, 
J’aimerais danser avec ma sœur qui m’aide toujours… 
Il y a tant d’harmonie et de joie dans ma vie auprès d’eux. » 
Poème N° 44 – Partie 3 (Viens avec moi!) de Mademoiselle Petra Theodora Safta, V-e C, Collège National Stefan Velovan – Professeur coordinateur : Maria Miflor (12.03.2013) 
 
SYLVESTRE, nez à nez avec le scarabée d’or placé au bout de sa canne à pêche  
C’est bien la première fois que je surprends une bestiole qui récite des poèmes !  
 
L’AMIRAL BYRD, surgit à ce moment-là 
Surtout, ne l’effrayez pas, Monsieur Sylvestre ! Il s’agit d’un porte-bonheur ! (Il prend le scarabée d’or dans ses mains 
Le scarabée d’or est une pièce unique en son genre ! Il n’en existe aucun de semblable sur cette terre. Il s’est échappé de ma poche, hier soir, au moment où je chargeais la marchandise à bord de la Salamandre…  
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou) 
Notre goélette a été emportée par les eaux, mon Amiral. 
 
L’AMIRAL BYRD, le scarabée d’or dans ses mains 
Eh bien oui, et alors ?  
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou), se blottit contre l’Amiral Bird 
Que vais-je devenir sans ma goélette ?  
 
L’AMIRAL BYRD, le scarabée d’or dans ses mains et Roberto blotti contre lui 
Point d’inquiétude, Roberto ! Notre vaisseau a tout simplement pris la route pour la mer Baltique.  
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou) 
Qui ? Que ? Quoi ? Où cela, dites-vous ? 
 
L’AMIRAL BYRD, le scarabée d’or dans ses mains 
Là où je suis sensé télécharger une petite partie de ma marchandise.  
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou) 
De quelle marchandise parlez-vous ?  
 
L’AMIRAL BYRD, le scarabée d’or dans ses mains 
Une commande que j’ai reçue tout récemment. J’aurai l’occasion de vous en parler une autre fois. (Puis il lui tend une enveloppe) Pour le moment, je vous propose ce lot de consolation.  
 
ROBERTO (Chapeau noir et paire de jumelles autour du cou), lit le message 
« Cher Roberto, 
L'arrivée de l'hiver est une bonne occasion pour prendre une pause et quitter la monotonie urbaine. 
Le premier jour de la fête de Noël, j'ai trouvé quelque part, enfuis dans un tas, des vêtements prêts pour une brève escapade à la montagne. Une fois les bagages prêts, nous avons étudié plusieurs façons de voyager.  
Et comme le train m’a toujours permis la plus grande détente au cours de mes voyages, j'ai donc opté en faveur de celui-ci. Après avoir parcouru environ trois heures, je me suis retrouvée dans une région montagneuse, vêtue d'un manteau blanc de neige. Je me suis agenouillée devant un architecte invisible qui a transformé la nature en un empire de neige.  
Pendant trois semaines, tout ce que je savais faire était de passer quelques heures par jour en contemplant la nature et d’essayer de la libérer de toutes les tensions accumulées au cours de l’année. Oui, j’ai correctement dit „ la libérer ”, car, je lui ai envoyé tous mes malheurs par télépathie, et maintenant, je dois aller guérir la nature qui en pâti à cause de mon égoïsme.  
J’ai longuement et délicatement embaumé les blessures d’un certain malaise dont l’écorce souffre de devoir sans cesse réarranger le chant d’un triste hibou qui s’éparpillait partout dans une clairière ; j’ai encouragé un marcassin à trouver la haie d’où avaient disparus ses frères dans la marée de fougères. Combien éclatante est la vie dans la sauvagerie, combien douce, l’amertume de la méditation! Mais le temps s’est écoulé et j’ai été obligée par un magistrat nommé temps brut à revenir à l’agitation urbaine. 
Mais toi, Roberto, comment t’es-tu détendu pendant les semaines de vacances d’hiver? J’espère que tout va bien et que nous vivons dans le meilleur climat du monde! 
Ravie de t’avoir confessé mes sentiments, »  
NOUVELLE N°106 de Mademoiselle Ana-Maria Piperea, IX-e D, Collège National „Tudor Vladimirescu”, Tg-Jiu. Prof. coord. R. Calotă, Collège National “Tudor Vladimirescu” Târgu Jiu - Professeur coordinateur : Calotã Rodica (05.02.2013) 
 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
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ACTE 1 / SCENE 6 
 
Le soleil se couche lentement…  
 
MARTISOARA (cheveux roux tressés) 
Le soleil se couche, dirait-on !?... ou bien est-ce mon imagination qui me fait défaut !?  
 
SYLVESTRE, la canne à la pêche à la main 
Déjà ! Comment se fait-il ? Je n’ai même pas vu la journée passée.  
 
L’AMIRAL BYRD, le scarabée d’or dans ses mains 
Certaines journées sont très courtes par ici. 
 
ROBERTO (chapeau noir) 
Rentrons au château avant que le ciel ne nous tombe sur la tête ! 
 
L’AMIRAL BYRD, le scarabée d’or dans ses mains 
Un instant ! Mon scarabée d’or voudrait prononcer un vœu !  
 
Un arc-en-ciel apparait dans le ciel…  
 
LE SCARABEE D’OR, récite un poème 
« Le printemps est vraiment sincère 
Comme une étoile du ciel de la nuit 
L’arc-en-ciel apparaît dans l’horizon 
Avec toutes ses couleurs dans un ciel serein 
Soudain une chaleur lumineuse 
Voit le soleil qui se couche 
Avec un peu de sympathie 
…… c’est comme notre poésie !!!!!!! » 
Poème N°42) L’HARMONIE DU PRINTEMPS de Clara, Ele, Edo, Emilio e Martina S. – classe 1B – collège A. Moro Italie - Prof. Canavesi Donata (25.02.2013) 
 
L’AMIRAL BYRD, le scarabée d’or dans ses mains 
Vous ne pouvez pas imaginer, mes amis, à quel point je suis heureux de retrouver mon porte-bonheur ! J’ai bien cru qu’il s’était échappé. 
 
LARISA WONDER PLUME (Jeune fille), surgit avec une loupe à la main 
Vous permettez que je jette un coup d’œil avec ma loupe, Amiral Byrd ? C’est bien la première fois que je découvre un tel spécimen.  
 
L’AMIRAL BYRD, place le scarabée d’or sous la loupe 
La poésie qui sort de sa bouche me transporte au milieu de l’arc-en-ciel.  
 
LARISA WONDER PLUME (Jeune fille), observe le scarabée d’or avec sa loupe  
Une pièce rarissime, en effet ! Où l’avez-vous trouvé, Amiral ? 
 
L’AMIRAL BYRD 
Benoît Picardi, le célèbre aérostier suisse, me l’a offert au début du millénaire en signe d’amitié. A l’époque, je voyageais avec lui à bord d’une montgolfière.  
 
LARISA WONDER PLUME (Jeune fille), observe le scarabée d’or avec sa loupe  
La « Renaissance » !  
 
L’AMIRAL BYRD 
En effet.  
 
LARISA WONDER PLUME (Jeune fille), observe le scarabée d’or avec sa loupe  
J’ai lu ça quelque part.  
 
L’AMIRAL BYRD 
Depuis, je ne me suis plus jamais séparé de mon scarabée.  
 
SYLVESTRE 
Il doit être succulent au bain-marie assaisonné d’ail et de thym. Ça ne demanderait que deux heures de cuisson en marmite. 
 
L’AMIRAL BYRD, range rapidement le scarabée d’or dans sa poche 
Je vous interdis de toucher à mon scarabée, monsieur le facteur ! 
 
SYLVESTRE 
Ex facteur !  
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
Aujourd’hui, il faut l’appeler « Monsieur le majordome » !  
 
L’AMIRAL BYRD 
Monsieur le facteur va beaucoup nous manquer. 
 
ROBERTO (Chapeau noir) 
Mais alors, qui va m’adresser mon courrier le matin ? 
 
MISS MARYL, une ombrelle dans une main et plusieurs enveloppes dans l’autre 
Voilà belle lurette que notre ami ne fait plus sa tournée matinale !  
 
SYLVESTRE, sort une enveloppe de sa poche  
Je n’en conserve pas moins les réflexes, ma petite dame ! 
 
ROBERTO (Chapeau noir), se jette sur l’enveloppe 
Laissez-moi vérifier la provenance de ce message.  
 
SYLVESTRE 
Il s’agit d’une admiratrice de Targu-Jiu qui s’ennuie de la monotonie urbaine.  
 
ROBERTO, se jette sur l’enveloppe 
Vous avez ouvert mon courrier ?  
 
SYLVESTRE 
C’est mon flair qui a parlé ! 
 
ROBERTO (Chapeau noir), lit le message 
« Cher Roberto, 
 
J’ai tardé un peu à t’écrire, mais j’ai eu besoin de temps pour me rappeler mes belles vacances et de revivre certains moments : les plus agréables, d’ailleurs! 
 
C’était de très bonnes vacances. Et la neige est abondamment tombée. Quelques gros flocons étonnants et beaux ! Le ciel est tombé sur le sol et lentement, doucement, comme une couverture, chaude et moelleuse, avec lequel vous vous enveloppez. 
 
Évidemment j`ai passé Noël avec ma famille. Le soir du Réveillon, nous avons décoré l`arbre. J`ai mis plus de décorations : clochettes colorées lumineuses, des lumières, des bonbons et des anges de cristal. Ils symbolisent simplement le rêve, comme s`ils étaient sortis d`un livre de contes, comme ceux dont ma grand-mère me racontait quand j`étais petite, la veille de Noël.  
« La cheminée chaleureuse et accueillante, joliment décorée nous tenait prisonniers. » 
Le lendemain, c`était Noël. J`ai trouvé beaucoup de cadeaux sous l`arbre décoré très agréablement, j’étais désolée que le repas traditionnel commençait très tard. Dès que Noël est arrivé, on dit quelque chose à propos de la veille. Une journée avec ma famille où nous avons préparé plusieurs plats, puis je me suis détendue. J`ai passé toute la soirée avec ma famille et mes amis. Je peux dire que c`était très agréable. Nous avons tous eu du plaisir et nous nous sommes amusés, et c`est tout ce qui compte. 
 
J`ai accompagné ma famille à la montagne avec les plus jeunes membres de l`équipage, les deux petits chiens : « La Duveteuse Puffy » et « Petite goutte Bobitza » que j’ai enroulés dans la neige comme les beignets dans la farine; ils étaient jolis à croquer, mais effarouchés par ma conduite. Bobitza a enfoncé son croc dans ma main, mais il n`a pas trop serré, ayant plutôt envie de jouer avec moi que de me mordre. 
 
J`ai glissé sur la glace comme un papillon sur le nectar des fleurs. Mais le nectar était tout blanc. 
 
Mon bonhomme de neige car, bien sûr j`ai fait un bonhomme de neige, était un peu carré, aussi, je ne sais pour quelle raison j`ai appris à le cajoler et il est devenu rond, sans doute à cause de la chaleur de mes mains. Je l`ai tant aimé et j`ai pleuré quand il a fondu! 
 
Je souhaite que cette année vous apporte la joie et j`espère que vous pourrez venir en Roumanie! 
Avec le même amour que celui pour le bonhomme de neige, votre vieille amie, Roxana 
NOUVELLE N°109 de Mademoiselle Roxana Vlădulescu, VII B - Collège National “Tudor Vladimirescu”, Tg-Jiu, Roumanie, prof. coord. Calotă Rodica (10.02.2013) 
 
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
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EPILOGUE 
 
 
LARISA WONDER PLUME, se saisit du message qu’elle observe à la loupe 
Vous permettez que j’analyse le timbre. 
 
MARTISOARA (Cheveux roux tressés) 
A cette heure-ci, Mademoiselle Larisa devrait être derrière son chevalet pour nous tailler le portrait. 
 
LARISA WONDER PLUME, observe le message à la loupe 
De temps à autre, il m’arrive de troquer ma plume contre cette loupe qui me sert à mener mes enquêtes mystérieuses.  
 
ROBERTO (Chapeau noir) 
Mais alors, ma fille, qui va te remplacer si tu t’arrêtes ? 
 
LARISA WONDER PLUME, observe le message à la loupe 
Je n’ai jamais dit que j’arrêtais, Roberto !…. (Un temps) Il y a que j’ai de plus en plus d’examens au Lycée… et par conséquent… je ne peux pas me rendre toujours disponible...  
 
ROBERTO (Chapeau noir) 
Je vois… 
 
LARISA WONDER PLUME, observe le message à la loupe 
Et puis, ce n’est pas les dessinateurs qui manquent pour vos futures aventures ? 
 
ROBERTO (Chapeau noir) 
Ça fait très longtemps que tu partages nos aventures, placée derrière le grand chevalet ! 
 
LARISA WONDER PLUME, observe le message à la loupe 
Le chevalet à la toile bleu azur n’a pas besoin de moi pour exister, il a une parfaite autonomie. 
 
ROBERTO (Chapeau noir) 
Oui, mais il a besoin d’un bon dessinateur pour retranscrire les scènes du quotidien qui défilent devant lui à longueur d’année. J’espère au moins que ton successeur aura autant de talent que toi, ma fille.  
 
Le chevalet sur lequel repose la toile bleue azur apparaît sur les lieux comme par magie…  
 
LARISA WONDER PLUME, la loupe à la main 
Tu vas pouvoir en juger par toi-même puisque ma remplaçante est arrivée. 
 
ROBERTO (Chapeau noir) 
Je connais cette personne ? 
 
LARISA WONDER PLUME, la loupe à la main 
Ana Maria « B » Wonder Plume a remporté de nombreux concours de dessins. 
 
ANA MARIA « B » WONDER PLUME 
« Cher Roberto,  
 
Moi, je vois dans les vacances des prétextes pour me relaxer et de faire tout ce que je veux. Je suppose que tu m’approuves dans la simplicité de ma pensée. 
 
Durant ces vacances d’hiver, j’ai eu le temps de me détendre. Les trois semaines de vacances ont été parfaites. Les fêtes d’hiver se sont déroulées comme je l’ai voulu, j’ai passé beaucoup de moments avec ma famille et avec les personnes que j’aime. Comme cette année est difficile, j’ai travaillé pour l’école et me suis préparé par-là même pour le BAC.  
 
J’ai également fait une petite escapade à la montagne avec mes parents où la magie de Noël m’a impressionné. Les petites lumières ont été magnifiques. Je crois que les moments les plus importants de notre vie sont les bons moments que nous avons la chance de passer avec les êtres aimés qui nous entourent. 
 
On dit souvent qu’on trouve le véritable bonheur dans les choses les plus simples; alors, j’ai gardé un peu de temps pour mes amis aussi.  
« L’amitié, c’est l’essentiel dans une vie car la compétition nous mène souvent à la ruine. Je suis convaincu de la vertu d’un mode de non compétition, mais également de l’entraide.  
 
« Je viens de lire une anecdote à propos d’enfants qui, une fois lancés dans une course, entendirent les pleurs de l’un de leur camarade qui était tombé; alors, ils firent marche arrière, l’embrassèrent et lui demandèrent s’il se sentait mieux comme ça. » Voilà un rapport civilisé de la vie ! Des carnages médiévaux, nous en avons assez ! Aujourd’hui, je m’apprête à étudier l’intelligence émotionnelle.  
 
Les sorties en ville avec mes amis m’ont procuré des vacances inoubliables, purement et simplement… 
 
« Parce que le temps passé ensemble devient un temps gagné et non un temps gaspillé, comme le prétendent parfois certaines personnes non-avisées de notre entourage. 
 
J’espère que je ne t’ai pas contrarié avec mes opinions ou mes convictions. Je te souhaite une année remplie d’amitié et des super satisfactions qui en sont “ l’usufruit “ de celle-ci ! À bientôt, Roberto ! » 
NOUVELLE N°108 de Monsieur ANDREI TOROPU, XII-Eg, Collège National “Tudor Vladimirescu”, Târgu-Jiu, Roumanie Professeur coordinateur : Calotã Rodica (08.02.2013) 
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux… 
 
FIN L’EPILOGUE 
 
FIN DE L’EPISODE 46 
 


 

(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 19.09.2018
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